Économie
L’Union des producteurs agricoles demande officiellement à Exceldor (Saint-Anselme), à Olymel (Vallée-Jonction) et à leurs employés d’accélérer la négociation, et de tout mettre en œuvre pour assurer un minimum d’abattage et ainsi éviter l’euthanasie d’animaux et le gaspillage alimentaire d’ici la fin des deux conflits.
L’UPA précise toutefois ne pas prendre position pour l’une ou l’autre des parties concernées. Il y a toutefois lieu de se questionner selon eux sur l’acceptabilité sociale et l’impact de tels conflits. La taille des usines, la rationalisation et la concentration de la transformation alimentaire dans le secteur des viandes rendent ces filières extrêmement vulnérables lors de grèves ou de lockouts, le déplacement des volumes vers d’autres lieux d’abattage étant difficile.
Le président des Éleveurs de volaille de l’Est-du-Québec Stéphane Veilleux avait sensiblement fait la même demande il y a une semaine sur les ondes de Passion-FM, lui qui demandait au moins d’oeuvrer à 50 % puisque plus de 500 000 poulets ont dû être euthanasiés depuis le début du conflit à Saint-Anselme.
Rappelons que les 550 employés de l’usine de transformation de poulets Exceldor, à Saint-Anselme, sont en grève générale depuis le 23 mai. Une médiatrice avait d’ailleurs été nommée vendredi dernier pour tenter de régler ce conflit.